03 Pérou, Notre tour du monde

Jour 73 – Vallée Sacrée, jour 1

27/10/2018

Sommaire

En route pour la Vallée Sacrée…

Ce matin, on s’est préparé rapidement car notre chauffeur de taxi venait nous récupérer à 9h00 pour nous emmener visiter la Vallée Sacrée. Mais il était un petit en retard, ce qui nous a laissé le temps de traîner un peu plus que prévu au petit déjeuner.

Les ruines de Pisac

Nous nous sommes installés et avons pris la route au milieu des montagnes. Rien que la route et les paysages qui défilaient étaient magnifiques. On avait l’impression d’être perdus au milieu des montagnes et des vallées. On a commencé par visiter les ruines de Pisac.

vallée sacrée

C’était splendide. On est monté tout en haut d’une montagne et on a découvert les ruines du village qui surplombaient des terrasses énormes. La vue était à couper le souffle. C’était un sentiment très bizarre que d’imaginer des gens vivre ici tous les jours, leurs activités, l’agriculture, la protection du village…

Ce qui était impressionnant, c’est que les ruines faisaient corps avec la nature et étaient presque invisible quand on regardait juste la montagne.

vallée sacrée

Malheureusement, la pluie s’est invitée et on a dû sortir nos ponchos pour éviter d’être trempés. Hélène et Charles-Antoine n’en avaient pas. Ils avaient juste un imperméable chacun, et ils ont vite été trempés. Il faut dire que la pluie, ça ne rigole pas à cette saison !

vallée sacrée

On a quand même eu le temps de faire le tour des ruines et de monter tout en haut avant d’être trempés nous aussi. Malheureusement, la pluie n’est pas venue seule : le brouillard s’est invité, nous gâchant complètement la vue sur le paysage. On ne voyait plus rien à 30 mètres !

On a donc choisi de redescendre pour retrouver le taxi et aller au point suivant. Etant donné que la météo n’avait pas l’air de s’améliorer, Hélène et Charles-Antoine ont décidé de s’acheter des ponchos en route.

Le marché de Pisac

Notre chauffeur nous a ensuite déposés au marché de Pisac. Il y avait pleins de petits étalages qui auraient pu être sympathiques. Mais on a trouvé ça beaucoup trop « commercial ». On voyait très bien que les produits vendus n’étaient pas locaux, mais plutôt faits en Chine de manière industrielle malgré des prix très élevés justifiés par une soi-disant manufacture artisanale.

vallée sacrée

En nous promenant, on a malheureusement vu des cochons d’indes dans des cages, qui attendaient, insouciants, d’être tués et cuits à la broche. Il y avait même des bébés… J’aurais voulu tous les acheter pour les libérer de ce sort funeste, mais pour en faire quoi… ? =(

Rien que l’idée de tous ces touristes, super fiers d’en commander pour manger un truc typique alors qu’à la maison, ils en achètent comme compagnon à leurs enfants m’écoeure…

Idem pour les alpagas… Je trouve les gens complètement incohérents. Ils veulent absolument les approcher, les toucher, les prendre en photos et leur faire des câlins. Et le soir, ils cherchent à tout prix à prendre un steak de cet animal qu’ils ont voulu câliner toute la journée. L’homme est fascinant…

Repas local

Midi approchant, on a cherché un endroit pas trop cher où manger. On a fui la zone touristique pour se retrouver là où les villageois mangeaient. Et on a trouvé un petit endroit sympa et vraiment pas cher. Il y avait déjà un couple de français de l’âge de nos parents avec qui on a engagé la conversation.

On a pu demander à la cuisinière de nous faire du riz, des œufs sur le plat, des tomates et de l’avocat. Et c’était très bon, très simple et pas cher du tout.

Avant de partir, on a aussi pris de bons jus de fruits frais. Un vrai régal !

Les ruines de Chinchero

vallée sacrée

Après quoi, on a rejoint notre taxi pour aller à la prochaine étape. On devait s’arrêter pour regarder Urubamba. Mais quand on y est arrivé, notre chauffeur nous a dit qu’il y avait juste un petit village et pas de ruines et que, selon lui, il n’y avait pas vraiment d’intérêt à s’y arrêter. Alors on a poursuivi directement jusqu’à Chinchero.

vallée sacrée

C’était difficile pour Hélène et Benjamin de ne pas s’endormir dans la voiture ^^

Malgré les paysages de fou, le bercement de la voiture était plus fort que tout !

vallée sacrée

En arrivant, on a monté le grand escalier du village pour arriver sur le site. Sur la place centrale, il y avait de nombreux étalages de petits objets artisanaux et c’était difficile d’ignorer les appels à la vente des péruviennes assises à côté. J’ai passé au moins 5 minutes à discuter avec l’une d’entre elles pour lui présenter mes excuses de ne rien pouvoir lui acheter alors que Benjamin m’attendait pour continuer.

vallée sacrée
vallée sacrée

On a continué jusqu’à nous trouver devant une montagne impressionnante qui faisait face aux ruines des remparts et aux terrasses aménagées par les Incas. Le mélange était magnifique. On avait perdu nos deux amis qui avaient commencé par visiter l’église, mais on a continué tous seuls à s’émerveiller des splendeurs de la nature et des constructions du passé.

vallée sacrée

Quand ils nous ont rejoint, on a décidé de faire une petite salsa devant la montagne, pour immortaliser ce moment, en mode randonneurs, certes, mais avec toujours l’amour de la danse. Puis, on a fait un dernier petit tour, en passant par l’église et on a rejoint le taxi.

Session ramassage de déchets

On a remarqué qu’il y avait des déchets un peu partout, et on a trouvé ça dommage que l’homme abîme la nature, surtout dans des endroits préservés comme celui-là. Alors on s’est mis à ramasser tous les déchets qu’on trouvait sur notre route pour simplement les déposer dans une poubelle. Ça nous a juste pris le temps de nous baisser à chaque fois, c’est-à-dire quelques secondes, et on s’est senti soulagé de pouvoir observer ce paysage sans déchets.

Depuis le début de notre voyage, nous avons pu constater que la réalité est souvent très éloignée de ce qu’on imagine en termes de paysages paradisiaques. Notre planète est magnifique, mais l’homme l’empoisonne en laissant ses déchets la polluer.

Nous avons pu constater que dans certains endroits, les gens ne sont pas encore sensibilisés à la préservation de l’environnement et jettent spontanément leurs déchets au sol, sans même penser à mal.

Je pense qu’il faut aller vers une sensibilisation des jeunes générations pour faire changer les choses, sans stigmatiser les comportements actuels car ils sont surtout dûs à un manque d’information. Contrairement à des pays comme la France où de nombreux fumeurs jettent encore leurs mégots par-terre en toute connaissance de cause…

Une soirée inoubliable…

Sur le trajet du retour, la voiture était calme. Tout le monde était un peu fatigué. On est arrivé à la nuit tombée, après avoir acheté du vin et de la bière dans une petite tienda sur la route (pour le repas), on a payé le chauffeur pour cette première journée et on est rentré.

Nos colocataires n’avaient pas oublié leur proposition et avaient fait des courses. Ils ont commencé à cuisiner pendant qu’on s’occupait de la petite chienne.

vallée sacrée

Ils nous ont préparé un plat végétarien indien (Lorna était vegan) avec du pain pita fait maison. Ils ont passé un temps fou à cuisiner mais c’était juste excellent ! On était tous conquis !

Vallée Sacrée

Cette soirée fut excellente. Michael et Lorna avaient de forts caractères et Michael était un vrai clown. On a parlé de tout un tas de sujets allant de la cuisine, du veganisme, du fait que la chasse soit autorisée en France, du fromage, du voyage, de l’Amérique latine, de l’Angleterre, du terrorisme, du racisme, de l’alcool, du mariage, de la vie de couple, de la religion… On a refait le monde tous les six sur des sujets très sérieux mais abordés avec du recul et de l’humour souvent. C’était super d’avoir leur point de vue sur les choses.

vallée sacrée

Pendant ce temps-là, leur petite chienne est restée assez calme, ce qui était étonnant au vu de l’énergie débordante dont elle avait fait preuve pendant la préparation du repas. Mais il commençait à se faire tard, et ce n’était qu’un bébé, donc elle avait déjà sombré dans un profond sommeil.

Et, après avoir fait la vaisselle, nous avons fait de même !

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