24/12/2018
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On embarque pour Picton
Ce matin-là, nous devons nous lever très tôt pour nous rendre à l’embarcadère. C’est aujourd’hui qu’on prend le ferry pour quitter Wellington et aller à Picton, sur l’île du Sud de la Nouvelle Zélande. Le ferry part à 6 h 30 et on doit être sur place en avance pour le check-in.
Les yeux encore mi-clos, on prend la direction de l’embarcadère. On a veillé à avoir un peu d’avance pour avoir le temps de vider la voiture et de faire nos sacs correctement sur le parking. Alors qu’on fait notre petit nettoyage, le soleil se lève dans un mélange de rose et d’orangé.
Le parking de retour des voitures est tellement plein que nous devons garer la voiture en double file, en espérant que cela ne posera pas de problème. De toute façon, on n’a pas trop le choix…
Une fois prêt, on va s’enregistrer pour le départ en ferry, avec la compagnie Interislander. Puis, on monte à bord du ferry et on s’installe pour la traversée.
La traversée en ferry jusqu’à Picton
On choisit des places confortables à l’avant du bateau, ce qui nous permet d’avoir une jolie vue, et également d’accéder facilement au pont. Le ferry démarre et nous voilà partis pour une traversée de 3h00 environ.
Pendant un petit moment, je sens le mouvement de la houle et pour être honnête je n’aime pas trop ça. Je flippe un peu à l’idée de dégobiller mon petit déj’ sur les genoux de Benjamin, mais heureusement ça finit par passer.
Le trajet passe vite et nous arrivons à Picton, première étape sur l’île du sud… sous une pluie battante…
Arrivée à Picton
La première chose qu’on fait c’est de se diriger vers l’agence de location de voiture. Quand c’est notre tour, on voit que la dame a l’air surprise de nous voir. Et pour cause, il y a eu une boulette et ils ne nous attendaient pas avant deux semaines…
Je stresse une minute en nous imaginant devoir attendre ici sans voiture. Mais chaque problème a toujours une solution ! Et on nous trouve rapidement une voiture de remplacement. Elle est même mieux que celle qui était prévue. Du coup, on est ravi !
Balade sous la pluie à Blenheim
À peine arrivés, nous partons au volant de notre nouveau bolide en direction de Blenheim. Il s’agit d’une petite ville à côté de Picton dans laquelle il y a de nombreux vignobles. Avec le soleil, ça doit être magnifique. Mais, sous la pluie, c’est plutôt gris. Mais ça reste joli, quoiqu’un peu terne.
Nous prenons une route qui monte dans les collines. Autour de nous, il n’y a que des moutons et des vaches, qui nous regardent passer avec un air étonné. Rapidement, la route se transforme en chemin de terre étroit. Et nous réalisons vite qu’elle ne nous mènera pas là où nous le pensions.
On fait demi-tour et on s’arrête pour manger à côté d’un troupeau de moutons qui broutent. Une fois de plus, notre réchaud de compétition nous est bien utile.
Retour à Picton
Après le repas, nous reprenons la direction de Picton. On commence par grimper dans les collines pour avoir une vue panoramique sur le port et la mer. C’est vraiment beau, malgré le temps moche. On reste un moment à contempler la vue, sous la pluie, avant de décider de redescendre.
Ensuite, on va faire quelques courses, et, pour la petite histoire, je me prends les pieds dans un tapis et je manque de peu de m’étaler de tout mon long sur le sol, en public bien sûr. Mais vraiment la gamelle historique vous voyez ? Celle qui vous fait perdre toute dignité, sans retour en arrière possible… ^^
Les prix sur l’île du Sud sont un peu plus élevés que ceux de l’île du Nord, mais ça reste correct. En fait, je m’attendais vraiment à des prix plus élevés en Nouvelle Zélande car tout le monde dit toujours que c’est cher. Mais en fait, au global, je trouve que c’est moins cher que la France à de nombreux niveaux.
Après les courses, nous allons voir le port d’un peu plus près, puis nous nous arrêtons dans une boulangerie, espérant y trouver du pain. Benjamin en profite pour prendre une part de gâteau au chocolat et au coco, son péché mignon.
Jeu d’échecs grandeur nature
Enfin, nous nous rendons à notre auberge pour nous poser un peu. En attendant que notre chambre soit prête, on s’occupe en faisant quelques parties d’échecs sur un jeu grande taille posé au sol dans la cour. Je pensais que je battrais facilement Benjamin, mais pas du tout. Il m’a battue à plate couture, et à chaque fois !
Suite à ça, on a même téléchargé une application pour pouvoir jouer ensemble aux échecs et faire les revanches. SPOILER ALERT : je n’ai jamais gagné la moindre partie contre lui pendant tout le voyage…
Un Noël pas comme les autres
La nuit arrive vite, et c’est déjà la veille de Noël. Pour l’occasion, je cuisine des cheeseburgers végétariens maison. Ce n’est pas vraiment un plat de fête, mais on se régale… La femme de l’hôtel a aussi préparé un délicieux gâteau au chocolat pour l’occasion et on en prend avec plaisir.
C’est bizarre, parce qu’on n’a pas du tout l’impression que c’est Noël. Hormis, les chansons de Noël qui passent en boucle sur toutes les stations de radio (et que Benjamin ne peut plus encadrer), rien ne ressemble à nos Noëls habituels.
Déjà, c’est l’été et pas l’hiver. Nous sommes loin de nos proches. Il n’y a pas autant de décorations qu’il y en a chez nous. Notre repas n’a clairement rien à voir avec nos repas de réveillon habituels. Mais nous nous souhaitons un joyeux Noël avant d’aller nous coucher, avec 12 heures d’avance sur nos proches, qui sont, en ce jour si particulier, exactement de l’autre côté de la Terre…