Notre tour du monde

Jour 99 – En route vers l’Argentine

23/11/2018

Sommaire

Problème d’affichage au décollage pour l’Argentine

Ce matin-là, on s’est réveillé tôt pour faire notre check-in pour aller en Argentine. Petit problème : on ne savait pas vraiment dans quelle queue se mettre. Les comptoirs de notre compagnie affichaient la destination « Buenos Aires » avec notre numéro de vol. Or, nous, on allait à Salta…

On a fait remarquer ce détail à l’un des agents de la compagnie qui a alors modifié l’affichage. Mais ensuite les affichages des différents comptoirs ont été intervertis entre eux. Alors on devait de nouveau changer de queue.

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Quand ce fut notre tour, un homme est passé devant nous et s’est énervé sur l’hôtesse d’accueil à propos de son check-in qu’il n’avait pas réussi à faire dans les temps. Hors des délais à présent, je crois que son vol était perdu. Il avait l’air sacrément en colère… On a croisé les doigts pour que de notre côté on n’ait pas de soucis. Mais pour nous, pas de problème !

Le passage à l’immigration pour la sortie du territoire : les doigts dans l’nez ! Plus qu’à attendre de monter dans l’avion…

On s’installe à nos places. Jusque-là tout va bien. Sauf que nos places étaient vers la sortie de secours de l’avion donc impossible de baisser les sièges. On commence à avoir l’habitude, on a toujours ces places-là ^^

Une escale un brin stressante…

On cherche notre porte d’embarquement

Le vol se passe plutôt bien. Mais c’était sans compter sur notre escale à Santa Cruz… Une fois sortis de l’avion, on nous indique le chemin à suivre pour les correspondances. On arrive à un nouveau guichet de l’immigration pour la sortie du pays. Comme on a déjà eu nos tampons, on nous fait passer directement.

On avait à peu près une heure avant le décollage du prochain vol, donc à peu près 30 minutes avant l’embarquement. On est allé voir le tableau d’affichage et notre vol était annoncé porte 14. Mais on a fait tout le tour des portes de l’endroit où on nous avait emmenés : impossible de trouver la porte 14. Ça commençait à 15…

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On refait le tour plusieurs fois pour être sûr. Toujours rien. On demande à une dame qui travaillait à l’aéroport, et elle nous parle de la porte 15. Au-dessus de la porte 15, l’écran n’affiche rien et il n’y a personnes. On retourne vérifier sur le tableau : c’est toujours écrit porte 14.

On retourne à l’endroit où il y avait l’immigration et on voit bien que cette zone contient seulement les portes à partir de 15. On demande à l’agent si on nous a bien envoyé au bon endroit car il n’y a pas de porte 14. Il nous répond que oui et nous répond de retourner de là d’où on vient et que c’est par là-bas. En tout cas, c’est ce qu’on a compris.

On croit l’avoir trouvée

Finalement, on se dit qu’ils ont probablement eu un problème d’affichage. On cherche au niveau des autres portes si on ne voit pas notre numéro de vol. On ne trouve pas le même numéro mais il y a un vol porte 16 qui part exactement à la même heure, avec la même compagnie et qui va à Buenos Aires, donc en Argentine aussi. Il y a déjà pleins de monde qui attend pour l’enregistrement. Et, bingo, on retrouve certaines têtes des passagers de notre premier avion.

On demande à l’un d’entre eux s’il va à Salta. Il nous répond que oui, qu’il n’a rien compris à ces histoires de porte mais qu’apparemment c’est là. On commence donc à faire la queue comme tout le monde.

Mais en fait non…

L’heure de l’embarquement arrive. Je suis un peu rassurée, mais quand même je me dis que je vais demander à l’agent de la compagnie si c’est bien le bon vol (parce qu’à la base, on va quand même pas à Buenos Aires !). Et en fait il me répond « mais pas du tout ! Le vol pour Salta, c’était porte 15, là-bas… »

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Le panicomètre remonte d’un seul coup. On va en direction de la porte 15. Plus personne… On regarde l’heure. 15 minutes avant le décollage. Je me dis que c’est mort, qu’on vient de le louper alors qu’il est encore là, on peut le voir à travers la vitre. L’écran au-dessus de nous n’affiche rien donc impossible de savoir si la procédure de décollage a déjà commencé ou pas.

On cherche à monter dans l’avion coûte que coûte

Je tente le coup pour le coup et j’ouvre la porte menant au couloir qui va vers l’avion et je cours vers deux hôtesses que je vois. Toute stressée, je leur demande si on peut encore embarquer. Qu’on ne trouvait pas cette maudite porte. Et là elles me répondent « non non, vous ne pouvez pas embarquer maintenant… » On ne comprend pas tout, mais elles nous parlent de 15 minutes. J’insiste en disant que l’avion est encore là. Et en fait, toutes détendues, elles nous reparlent des 15 minutes. On comprend alors que l’embarquement ne commencera que dans 15 minutes et que tout va bien… Ouf !

On retourne donc devant la porte. Et peu après, d’autres personnes arrivent, elles aussi redirigées suite à leur attente devant le vol pour Buenos Aires. Personne ne comprend trop ce bazar avec les portes d’embarquement. Heureusement que personne n’était cardiaque ^^

On a eu notre vol !!

L’embarquement commence enfin. On peut souffler. Je vois une personne devant nous chercher sa carte d’embarquement et commencer à paniquer. Il se trouve qu’on en avait vu une sur le sol vers la porte 16 et qu’on l’avait posée sur un siège, visible pour que la personne la retrouve. Je ne sais pas si c’était la sienne, mais on lui a dit qu’on en avait trouvé une pour qu’elle aille vérifier. Ça devrait être la bonne parce qu’on l’a vue monter dans l’avion un peu après.

Dans l’avion, on n’était pas à côté mais comme il y avait des places libres, on a pu changer sans soucis. Non pas qu’on ne supporte plus d’être une minute loin de l’autre, mais c’est plus pratique pour partager la couverture quand la clim est à fond.

Arrivée en Argentine

La première chose qui nous a frappés en arrivant en Argentine, c’est que c’était plat. Et la deuxième, qu’il y faisait vraiment chaud…

On a fait la queue pour le passage de l’immigration. Et c’est passé comme une lettre à la poste. On avait un peu peur de ne pas comprendre les argentins avec leur accent, mais en fait ça va. Il suffit de se dire qu’ils remplacent les « lle » par « che ».

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Pour récupérer le bagage, ils vérifiaient bien que nos identités correspondaient à celles des sacs. C’est le seul endroit où on l’a vu faire, et c’est plutôt rassurant. J’ai toujours peur que quelqu’un confonde les sacs et prenne l’un des nôtres par erreur.

Une fois qu’on a nos bagages, on retire un peu d’argent et on prend un taxi pour aller à notre auberge. Pendant le trajet, on regarde le paysage et on réalise qu’on a vraiment changé de pays. Ça n’a plus rien à voir ni avec le Pérou, ni avec la Bolivie. On se croirait en Europe. Ça y’est, notre aventure en Argentine vient de commencer…

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