04 Argentine, Notre tour du monde

Jour 109 – Arrivée à Buenos Aires

03/12/2018

Ce matin-là, nous partions pour Buenos Aires. Après un bon petit déjeuner, nous avons remballé nos affaires en essayant de ne rien oublier. Mention spéciale à moi-même qui perds toutes mes affaires depuis le début de ce voyage…

Sommaire

Douchette ou papier toilette?

Avant de quitter le Air BnB, je me devais absolument d’essayer un truc… La petite douchette des WC. C’est quelque chose qui m’a toujours intriguée. Je me suis toujours demandé comment on faisait pour se nettoyer avec ça, sans en mettre partout, sans en avoir plein les doigts et surtout comment on faisait pour ne pas être trempé en ressortant des toilettes.

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Mode d’emploi

Alors, pour ceux qui, comme moi, se sont déjà retrouvés dans de grands moments de solitude parce qu’ils ne savaient pas comment se servir de la fameuse douchette, voilà le mode d’emploi :

  1. Faire sa petite affaire et rester assis sur le WC (en prenant soin de s’assoir bien au fond du siège de la façon la plus hermétique possible)
  2. Prendre la douchette dans une main (et éventuellement un savon dans l’autre)
  3. Avec la douchette bien rincer la ou les partie(s) à laver en passant par l’avant
  4. Faire mousser le savon puis le poser
  5. Avec la main savonneuse, nettoyer la ou les partie(s) à laver (pas de crainte, si vous avez bien rincé, vous n’aurez rien sur les doigts)
  6. Avec la douchette, rincer la main savonneuse ainsi que la ou les partie(s) qui sont maintenant propres
  7. Reposer la douchette à sa place
  8. Avec une petite serviette de toilette, essuyer tout ce qui est mouillé
  9. Le tout se fait en restant au-dessus du WC pour que l’eau de la douchette coule à l’intérieur et qu’il n’y ait rien au sol
  10. Vous pouvez vous rhabiller, tirer la chasse d’eau et vous laver les mains

Vous voilà propre comme après une bonne douche !

PS : Cela peut se faire aussi sans savon (abuser du savon peut être mauvais), en frottant à l’eau, et sans serviette de toilette selon les moyens du bord. Dans certains pays, certains essuient l’eau avec le papier toilette avant de le jeter à la poubelle, ou encore ont une « débarbouillette » dans le sous-vêtement pour absorber l’eau.

Plus hygiénique

En fait, quand on y réfléchit, c’est bien plus hygiénique que d’utiliser du papier toilette. Si vous tombiez la tête la première dans une crotte molle, quelle serait votre réaction ? Vous essuyer le visage avec du papier hygiénique ou vous nettoyer le visage à l’eau et au savon… ?

Culturellement, on s’est habitué au papier hygiénique, et les industriels qui nous le vendent nous ont bourré le crâne au point qu’on en vient même à penser que se nettoyer à l’eau avec une douchette est crade. Mais je pense que c’est l’utilisation du papier toilette qui n’est pas vraiment très propre.

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Ne le prenez pas personnellement ! J’ai aussi été conditionnée à en utiliser. Mais il faut avouer que si on est objectif, utiliser du papier hygiénique, ce n’est pas le mieux. Et surtout, ce n’est pas du tout écologique…

Dans le temps, on utilisait un bidet pour se nettoyer. C’est exactement le même principe que la douchette, sauf que ça nécessite un peu plus de place. Et c’était peut-être pas une si mauvaise idée !

Plus écologique

Il faut 240 litres d’eau pour fabriquer chaque rouleau de papier hygiénique. Alors qu’il ne faut que quelques centilitres d’eau à chaque nettoyage à la douchette. Et là, on ne parle pas des produits chimiques utilisés pour fabriquer du papier toilette, ni de l’énergie « sale » demandée par sa fabrication, ou encore du plastique utilisé pour les emballages.

Bref, on va trouver une solution pour quand on rentrera !

Discussion sympa avec un argentin

Revenons à nos moutons… Donc, avant de partir, on a testé et approuvé ce système de douchette ! Puis, on a pris nos sacs et on est parti à la recherche d’un taxi. On en a trouvé un au coin de la rue. Il était vraiment très sympa et on a passé nos 25 minutes de trajet à parler avec lui.

On a abordé de nombreux sujets comme : l’économie, le phénomène de gilets jaunes en France, les manifestations, le niveau de richesse de l’Europe, de l’Argentine et de l’Amérique latine, le voyage, le tourisme, la sécurité, l’écologie…

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Nous avons aussi parlé des clichés, et notamment du fait que les Français avaient en général un peu peur de l’Amérique latine et de l’Argentine. Je dois avouer qu’avant de venir, j’avais un peu peur aussi. Le site du gouvernement fait vraiment flipper. Et les proches sont tous tellement stressés que ça fait peur. Mais en fait, depuis le début du voyage, je me sens plus en sécurité qu’à Paris. Je vous promets que c’est vrai…

Le chauffeur de taxi était très surpris que les européens aient peur de l’Argentine. Il était presque un peu vexé qu’on puisse penser que son pays était dangereux. Bien sûr, il peut y avoir des pickpockets dans les lieux touristiques et les grandes villes, mais pas plus qu’ailleurs. 

Après cet échange très intéressant, et en espagnol, nous voilà arrivés à l’aéroport. On avait quelques heures d’avance. Ça tombait bien : ça nous a laissé le temps de prendre des nouvelles de nos proches. Juste le temps ensuite d’acheter de quoi grignoter et d’embarquer pour notre vol.

Uber, galère à Buenos Aires

En arrivant, nous avons commandé un Uber pour nous rendre à notre Air BnB. Nous avons été assez surpris car en Argentine, la plaque du conducteur n’est pas donnée complètement. Il est donc plus compliqué de localiser la bonne voiture.

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En plus, à l’aéroport, il n’y avait pas d’endroit spécifique pour les Uber. Ce fut très difficile de retrouver notre chauffeur et il nous aura fallu plus de 20 minutes pour se retrouver après son arrivée sur place. Nous nous sommes rendu compte par la suite que :

  • Ici les Ubers étaient plus chers que les taxis
  • Que la plupart des Ubers nous faisaient attendre et annulaient la course au dernier moment

Bref, le Uber ne nous a pas semblé être le meilleur moyen de se déplacer ici. Le chauffeur que nous avons eu ne nous a, de plus, pas vraiment donné bonne impression.

Le point positif, c’est qu’on a eu droit à une petite visite de la ville en voiture. Étant donné que le logement était en ville, on est passé par pleins d’endroits plutôt sympathiques.

Première impression

La première réflexion qu’on s’est faite, c’est que Buenos Aires n’était pas du tout comme on l’imaginait. En fait, la ville ressemblait beaucoup à Paris dans son style architectural. On pensait qu’on allait détester. Et finalement, on a trouvé la ville plutôt jolie.

Une fois arrivés, nous sommes allés acheter de quoi manger dans un petit snack (de la pizza au roquefort) avant de monter poser nos affaires dans le logement. L’appartement était petit mais très sympa.

Il y avait une petite mezzanine construite en bois, ce qui permettait d’optimiser l’espace. Dans le salon, il y avait une petite kitchenette équipée, un sofa et une table. La salle de bains avait une petite douche, les WC et un lavabo. Et sur la mezzanine, il y avait juste un matelas sur le sol, et des étagères. L’appartement était climatisé, ce qui était une bonne nouvelle parce qu’il faisait assez chaud.

Addiction au smartphone

On s’est tout de suite senti bien. Et on a passé la fin de la journée à se reposer à l’appartement. Dans la soirée, on est sorti pour chercher un restaurant et on a mangé non loin, dans un restaurant thaïlandais.

Je me rappelle que nous étions assez décontenancés face au fils des propriétaires. Il devait avoir peut-être deux ans et demi ou trois ans et, déjà, il n’était pas couché à presque 23 heures. Et en plus, il est resté les yeux fixés sur un smartphone pendant toute la soirée…

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On aurait dit un zombie.

Après avoir mangé, nous sommes rentrés tranquillement. Il n’y avait pas grand-monde dans la rue mais ça semblait être un quartier calme. On s’est senti très bien et on est rentré se glisser sous les draps.

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