11/12/2018
Ce matin, après le petit-déjeuner, nous remballons nos affaires pour les laisser à la réception pour la journée. On avait commandé des paniers-repas pour le midi qu’on récupère avant de sauter dans un taxi pour la gare routière.
Notre bus pour le glacier est déjà là donc on peut monter immédiatement dedans. On est tout excité. Le voyage passe assez vite et on commence à apercevoir les glaciers. À l’entrée, le bus s’arrête pour qu’on paye les tickets d’entrée.
Sommaire
Arrivée au glacier Perito Merino
Rapidement, il nous dépose et on peut partir à la découverte du glacier. Le sentier de la balade est balisé et aménagé donc impossible de se perdre, même pour ceux dont le sens de l’orientation est inexistant (ce qui est mon cas).
Voir le glacier de loin, c’est déjà impressionnant, mais en s’approchant on est en admiration devant le truc tellement c’est énorme. Le glacier est immense tant en hauteur qu’en longueur et qu’en profondeur. Il est blanc mais avec une couleur bleue un peu latente.
Ce qui est surprenant, c’est qu’on a cet immense glacier, là comme ça, en plein milieu d’un endroit où le paysage n’est pas du tout enneigé. Il y a des arbres, de la végétation, des fleurs. Ça fait un contraste saisissant.
Les effondrements de glace
On entend très régulièrement la glace gronder, et il y a des bruits d’effondrement. On est excité comme des puces à l’idée d’assister à la chute de blocs de glace dans l’eau. Et on a la chance d’en voir quelques-uns.
D’ailleurs, chaque fois qu’on trouve un bon spot, on n’ose plus trop avancer de peur de louper le spectacle. On se dit même qu’on va avancer par intermittence, l’un d’abord, puis l’autre pour être sûr qu’au moins l’un de nous ne loupe pas la scène.
C’est comme ça que, à peine Benjamin parti pour avancer à travers un endroit sans visibilité, un gros bloc de glace s’est effondré dans l’eau. Le temps qu’il arrive à un endroit dégagé, il avait tout loupé !
Le phénomène s’est encore reproduit au moment suivant où on n’avait plus de visibilité. Je ne vous explique pas la frustration quand on a entendu le grondement, puis les acclamations des gens… ^^
Observation de la nature
Pendant cette balade autour du glacier, on croise un pivert à tête rouge super mignon. On est stupéfait de voir la rapidité avec laquelle il martèle le bois de son bec. Et surtout, la force avec laquelle il effectue ce geste.
Une fois le glacier observé sous tous les angles, nous retournons au point de rendez-vous avec le bus. Il nous reste encore une bonne heure avant le départ. Donc on en profite pour manger.
C’est pendant le repas qu’on aperçoit au loin de petites oreilles pointues et une petite frimousse rousse : un petit renard. Il s’approche vachement des voitures et ne semble pas vraiment avoir peur des humains.
On reste un long moment à l’observer à distance et on profite de ce moment. Puis, l’air de rien, on s’approche un peu, en restant à une distance raisonnable. À ce moment-là, il avait rejoint le parking et se promenait entre les voitures. Il s’approche de nous sans trop s’en rendre compte et on se sent privilégié de pouvoir l’observer de si près. De quoi terminer notre passage dans ce parc en beauté…
Retour en ville
On garde le sourire durant tout le trajet retour en bus. Arrivés à la gare routière, on attend le chauffeur de taxi à qui on avait donné rendez-vous. C’est marrant parce que, à ce moment-là, il y a pleins de taxis qui attendent. Et on ne se rappelle plus du tout du visage de notre chauffeur ni de sa voiture. Du coup, on se retrouve à monter par erreur avec un autre chauffeur ^^. Heureusement, on a pensé à demander au chauffeur de confirmer que c’était bien lui, et celui-ci a été honnête.
En fait, notre chauffeur est un peu en retard. Il m’avait appelée sur Whatsapp, mais c’était compliqué de comprendre ce qu’il disait par téléphone.
Il nous emmène récupérer nos sacs à l’auberge, puis on part en direction de l’aéroport. Aéroport qui était bien plus loin qu’on ne le pensait. Apparemment, il n’y avait aucun bus qui y menait depuis la gare routière.
Retour à Buenos Aires
Nous arrivons à bon port, et bien en avance à l’aéroport. Le temps de travailler un peu pour Benjamin et de faire une visio avec sa famille (et de voir nos petits chats), l’heure de l’embarquement est arrivée.
Le vol fut plutôt rapide. Mais on arrive vers minuit à Buenos Aires. On avait réservé une chambre dans une petite auberge dans le centre et on les avait prévenus qu’on arriverait tard.
La galère du Uber
On avait commandé un Uber parce qu’on n’avait vraiment plus de liquide. On n’avait pas vraiment envie de retirer de l’argent alors qu’il ne nous restait qu’un seul jour en Argentine. Mais bien sûr, comme la fois précédente, grosse galère pour trouver le Uber.
Le premier Uber annule la course avant même de s’approcher de l’aéroport. Le deuxième vient, tourne un peu. On ne le trouve pas et il annule. On essaye un dernier et on se cherche pendant 20 minutes avant que le gars finisse par annuler. Autant vous dire qu’on commençait à être un peu irritable…
Ça faisait presque une heure qu’on attendait et avec la fatigue, on était blasé… Et c’est là qu’on voit qu’il est possible de commander un taxi depuis l’intérieur de l’aéroport et de payer par carte ! C’était bien sûr un peu plus cher mais on en était arrivé à un point où on n’en avait plus rien à faire. On voulait juste rentrer dormir.
Le taxi nous dépose à notre auberge et on est soulagé d’arriver enfin. L’auberge est un peu surprenante parce que, de l’extérieur, il y a juste une vieille porte en bois en mauvais état. Ensuite, il y a des escaliers et enfin on arrive à l’accueil de l’auberge. Mais c’est super sympa. C’est tenu par des jeunes voyageurs et c’est propre. Et il ne nous a pas fallu longtemps avant de nous écrouler…