03 Pérou, Notre tour du monde

Jour 85 – Dernier jour au Pérou

09/11/2018

Sommaire

Réveil en musique

Ce matin-là, on s’est réveillé avec l’habituelle salsa de Wilson, ainsi qu’avec de très bonnes odeurs émanant de sa cuisine. Notre Wilson avait une passion pour les fourneaux et prenait beaucoup de plaisir à cuisiner. Un vrai plaisir pour nous !

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Nous avons, comme les fois précédentes, passer un bon moment à discuter autour du petit déjeuner. Puis, nous avons donné notre programme à Wilson. Nous voulions aller voir le quartier Barenco que nous avions loupé lors de notre premier passage.

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Wilson a insisté également pour qu’on aille enregistrer une vidéo de danse dans le centre historique. Il avait vu qu’on en avait fait à plusieurs endroits et voulait qu’il y en ai également à Lima. Notre problème était que c’était compliqué de laisser un smartphone sur un mini trépied, sans surveillance, dans les endroits bondés…

Wilson nous a alors proposé de nous accompagner et d’être à la fois notre guide et notre caméraman. On a accepté avec joie !

Avant de partir, Benjamin a travaillé un peu sur son ordinateur puis, nous voilà en route. Wilson nous avait proposé qu’on fasse le trajet en bus mais on avait déjà commandé un Uber pour aller jusqu’au centre historique.

La visite de Lima avec Wilson

C’était super sympa de visiter avec Wilson. Et lui était très content d’être avec nous, en ville. On a commencé par aller au centre historique pour faire la vidéo. On a fait une première vidéo sur laquelle on danse la salsa cubaine. Puis on a fait une vidéo de kizomba.

Wilson a pris son rôle très au sérieux et a très bien filmé.

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Après ça, on a essayé de commander un nouveau Uber pour aller à Barenco, mais impossible de se connecter à l’application… Wilson rigolait. Le destin avait choisi pour nous : ce sera bus !

Le bus au Pérou

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Wilson nous a guidé jusqu’à la station la plus proche. C’était marrant parce que ça ressemblait un peu à nos stations de métro, mais à découvert. On devait passer un tourniquet à l’aide d’un ticket, puis on se retrouvait sur un quai. De chaque côté, il y avait des barrières et plusieurs portes automatiques. Au-dessus de chaque porte, il y avait un écriteau indiquant la ligne et les directions.

Et tout ça, c’était dans la rue, entre les deux voies de circulation normale. Le bus s’arrêtait en face de la porte automatique correspondante. Celle-ci s’ouvrait, permettant les flux de passagers. Et là, on parlait de gros flux ! C’était bondé !

Parfois les bus étaient tellement pleins qu’il était impossible d’y monter et il fallait attendre le prochain. Nous avons eu de la chance et avons pu prendre le bon bus. Wilson nous a fait passer sur sa carte de bus pour ne pas qu’on ait à en acheter une.

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Un jeune lui a laissé sa place dans le bus. Heureusement parce que le trajet était assez long. On était debout et serré mais ça allait.

Barenco

Le quartier de Barenco était plutôt joli. Il y avait beaucoup de street art sur les murs et c’était un quartier principalement piéton. Il y avait une ambiance un peu bohème et on s’y est senti très bien.

Nous avons arpenté les petites rues tranquillement en observant les arbres, les fleurs, les couleurs sur les murs, en écoutant la musique de rue. Il y avait un jeune homme qui jouait de la musique avec un genre de xylophone.

Nous avons continué jusqu’à aller voir la vue sur la mer, ce qui était très joli. Puis, la faim se faisant sentir (nous n’avions pas mangé à midi), nous avons cherché s’il y avait un bon glacier dans le coin. Oui, les glaces… Notre péché mignon ! Ou plutôt celui de Benjamin ^^

Il y en avait un sur la place qui proposait des parfums typiques du Pérou. Parfait ! Nous en avons pris trois, offrant à Wilson la sienne pour le remercier de son aide aujourd’hui.  Et nous voilà donc tous les trois, assis sur un banc sur cette place, en train de savourer de bonnes glaces.

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Puis, ce fut l’heure de rentrer… Les garçons, pour se moquer un peu de moi, m’ont laissée l’initiative de nous ramener à la station de bus, en comptant bien sur le fait que je ne retrouve pas le chemin. Mais j’ai retrouvé la route !

Le retour en bus

Il y avait pas mal de monde à la station de bus, mais il y en avait encore plus à l’intérieur des bus qui s’y arrêtaient. Si bien que personne ne pouvait y entrer. On a dû laisser passer plusieurs bus avant d’en trouver un dans lequel on puisse monter.

Cette fois-ci, Wilson a dû rester debout avec nous. On était tous compressé les uns contre les autres. Le trajet nous a paru très long… Sur l’un des sièges, on a observé une jeune maman et son enfant qui devait avoir 2 ans seulement. Elle lui avait mis un dessin animé avec YouTube sur son smartphone et le tenait devant lui pour l’occuper pendant le trajet.

On s’est fait la réflexion que c’était un peu jeune pour déjà être sur un téléphone. Le petit savait déjà se servir de l’appareil. Il changeait d’épisode toutes les 3 minutes avec son petit doigt qui slidait sur l’écran tactile.

Au bout d’un moment, la maman a décidé que c’était assez. Elle devait aussi avoir mal au bras à force de tenir le téléphone. Toujours est-il que le petit garçon ne l’entendait pas de cette oreille.

Il s’est énervé, a crié. Il s’agrippait au téléphone et voulait absolument regarder encore des épisodes. Dans sa colère et sa frustration, il a même frappé sa maman. Elle a fini par céder et lui a remis un épisode. On était choqué…

On s’est toujours dit que nos enfants n’auraient pas droit au téléphone, tablette, TV et jeux vidéo avant un certain âge. Mais là, on a vraiment vu les conséquences de cette addiction sur les jeunes enfants et sur leur agressivité. La mère avait l’air tellement impuissante…

Le grand départ vers la suite des aventures

Pour sortir du bus, ça a été à peu près aussi difficile que pour y rentrer. Puis nous avons marché jusqu’à l’appartement de Wilson. On a fait une petite pause pour acheter de l’eau car j’avais l’impression qu’une nouvelle cystite s’annonçait pour moi (on n’avait presque pas bu de la journée).

Ensuite, nous avons filé préparer nos sacs, à la fois excités par l’approche d’un nouveau voyage, et nostalgiques à l’idée de quitter le Pérou. Wilson nous avait préparé de quoi dîner avant de partir. C’était super bon !

Puis, notre chauffeur Uber est arrivé et ce fut le moment des adieux avec Wilson. Heureusement, avec internet, il nous sera facile de rester en contact.

Dans la voiture, on a bien discuté avec le conducteur. Il avait la trentaine et avait l’air d’être motivé à faire pleins de choses pour assurer ses arrières financièrement. On a pas mal parlé d’entrepreneuriat, de Air BnB, d’Uber et de voyage.

Une fois arrivés à l’aéroport, une fois n’est pas coutume, on a fait le tour du bâtiment pour trouver l’endroit où enregistrer nos bagages. Puis on a passé la sécurité et l’immigration pour la sortie du Pérou. On s’attendait à quelques questions mais non. Tant qu’on sort dans les temps, les autorités sont satisfaites…

Puis nous sommes montés dans notre avion en direction de la Bolivie, pour y passer une très courte nuit de 3 heures avant notre arrivée à Santa Cruz de la Sierra… 

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