26/11/2018 et 27/11/2018
Sommaire
Départ pour Cordoba
Ce matin, on devait faire nos sacs et prendre notre petit déjeuner assez tôt parce qu’on devait partir pour Cordoba. Bon, le petit déjeuner, depuis le début, c’était un peu différent de ce qu’on mange habituellement. En fait, on n’avait pas vraiment de pain. C’était un genre de carré de pâte feuilletée sans goût et qui s’effritait un peu. On avait aussi des boudoirs et un thé.
Ensuite on a attendu le taxi qu’on avait demandé à l’auberge de réserver. Et il n’est jamais venu parce que l’auberge avait oublié de l’appeler visiblement ^^. Il était tôt donc il n’y avait pas grand monde de levé, mais on a fini par trouver un taxi quand même. Ouf ! On est arrivé assez vite à l’aéroport, et tout s’est bien passé.
Arrivée à Cordoba
En arrivant à Cordoba, on est allé directement à notre auberge pour déposer nos sacs. Il faisait vraiment très chaud et je n’allais toujours pas mieux… On est allé au centre-ville pour trouver quelque chose à manger. Mais il était assez tard, et on n’a pas trouvé grand-chose. On a fini dans une chaîne fastfood qui faisait des pizzas bien grasses…
Encore une fois, la pizza était plutôt écœurante. Et on commençait tous les deux à prendre un peu trop de ventre ^^. On aurait dû plutôt cuisiner nous-mêmes mais, comme on bougeait beaucoup, on n’avait pas trop envie de se surcharger avec nos provisions. Donc on cédait facilement à la facilité d’aller au restaurant. Bref, c’est pas bien, on sait !
Manifestation dans les rues de Cordoba
Dans cette ville, on a vu une superbe église, et de nombreuses places avec de jolies statues et des fontaines. Sur l’une de ces places, on a assisté à une manifestation. Les manifestants étaient principalement des femmes, et le sujet semblait être la légalisation de l’avortement.
Voir ces femmes se battre pour leurs droits, ça m’a un peu remuée, en tant que femme. Elles dénonçaient le fait qu’une jeune fille qui tombe enceinte peut être rejetée par sa famille, ou encore battue. Les liens de la famille peuvent être brisés.
Alors les jeunes filles partent se faire avorter à l’étranger ou bien se font avorter clandestinement dans de mauvaises conditions. Et un grand nombre y laissent leur vie… Cela m’a rappelé que les droits des femmes, acquis dans notre beau pays, sont également très récents et qu’il nous faut y faire attention. Ce qui se passe aux USA en ce moment montre qu’on peut nous les enlever à tout moment…
On prend nos marques
Le midi, on s’est fait un restaurant Italien et on n’a pas pris de pizza parce qu’on commençait à être un peu vacciné. ^^ C’était marrant parce que, sur la table, il y avait un boitier qui permettait de biper le serveur.
Comme on était en ville, on en a profité pour trouver un magasin de téléphonie pour mettre de l’argent sur ma carte SIM argentine (celle que Peter nous avait donnée).
Et puis on a été nous renseigner et réserver un bus pour aller à notre prochaine étape.
Enfin, on a été se promener dans un grand parc avec un point d’eau. Beaucoup de marche sous une chaleur pesante nous ont forcés à nous ravitailler en eau !
C’est là qu’on a pu assister à un moment très drôle. Une femme était posée tranquillement au bord de l’eau, quand un oiseau est passé au-dessus d’elle en volant en larguant une grosse diarrhée dans son dos. C’était ignoble ! On s’est même demandé si ce n’était pas une caméra cachée. Mais à voir sa tête, pas du tout. La pauvre… ^^
Et puis, on a fait un petit tour chez le coiffeur pour Benjamin qui commençait à avoir des cheveux vraiment longs… On avait même mesuré et il y en avait pour 17 cm ! ^^ Il a perdu quelques kg lorsqu’il est sorti de chez le coiffeur.
Soirée
Enfin, le soir, on a juste été se prendre une méga grosse glace en ville. Et c’était vraiment bon. Pour les glaces, on donne un point aux argentins ! Sur le retour, on a entendu une chorale chanter dans la belle église qu’on avait vue. C’était vraiment magnifique…
La nuit à l’auberge fut… très bruyante. Ma toux n’arrêtait pas donc j’ai mis du temps à m’endormir. Et vers 3 heures du matin, un groupe de jeunes est rentré de soirée et sont restés à discuter, boire et rire dans le couloir, ce qui nous a, bien sûr, réveillés. Mais j’étais trop fatiguée pour aller leur dire quoi que ce soit. J’ai l’impression qu’ils sont restés là une éternité…
Prise de rdv médical
Le lendemain, nous avons pris un bon petit déjeuner. Et puis, comme ça n’allait pas mieux, j’ai commencé à chercher un médecin sur internet. J’avais discuté de mes symptômes avec une bonne amie médecin, et elle pensait à une bronchite. S’il s’agissait bien de ça, il me faudrait des antibiotiques, et il n’y avait aucune chance que je puisse les avoir sans ordonnance.
J’ai demandé à la réceptionniste de l’auberge si elle pouvait téléphoner pour moi pour savoir si je pouvais avoir un rendez-vous aujourd’hui (vu qu’on quittait la ville le soir-même). Elle m’a répondu qu’il me serait probablement impossible d’avoir un rdv avec un médecin généraliste dans la journée.
Elle a quand même appelé, et les différents médecins lui ont répondu que le mieux serait que j’aille dans une clinique privée, sans rendez-vous. Après l’avoir remerciée chaudement pour son aide, nous voilà partis pour la clinique.
Direction les urgences
On nous a dirigé vers les urgences. La clinique avait l’air très récente, et ressemblait en tous points aux hôpitaux que nous avons en France. Il nous a fallu prendre un premier ticket pour être reçu par l’accueil. Une fois appelé, l’accueil a constitué mon dossier puis m’a donné un nouveau numéro.
Quand on a appelé mon numéro, j’ai été reçue par des infirmières qui ont vérifié mon état (tension, température, symptômes…) et qui ont transmis mon dossier au service compétent pour s’occuper de moi. Mon nom a alors été appelé à l’accueil pour payer la consultation, puis, affiché à côté d’une porte de consultation.
Le médecin qui m’a reçue a été très bien. Elle a rapidement diagnostiqué une bronchite mais, avant de me prescrire le traitement, a voulu vérifier que la bronchite n’avait pas dégénéré en pneumonie car ma respiration faisait un bruit pas cool…
Radio des poumons
Nous voilà donc repartis dans la salle d’attente d’un autre service pour cette fois faire une radio de mes poumons. Ce n’est rien du tout, mais l’idée de faire ça me stressait un peu. J’avais peur qu’on me dise que j’avais une pneumonie déjà, mais aussi qu’on me trouve quelque chose de pire…
Une fois la radio faite, on est remonté voir le médecin qui m’a rassurée : tout allait bien ! J’ai eu une ordonnance avec des antibiotiques et on a pu passer à la pharmacie. On en a profité pour demander si on pouvait acheter le traitement anti-paludisme dont on aurait besoin plus tard. Mais ils ne semblaient ni l’avoir ni le connaître…
Après-midi repos
Le reste de la journée, on l’a passé dans le salon de l’auberge, vautré sur les canapés devant la télé. Oui… comme des larves… Mais ça fait du bien parfois ! Et le médecin m’avait préconisé beaucoup de repos.
Et en fin de journée, on est passé au supermarché acheter quelque chose à grignoter et on est allé jusqu’à la gare routière pour prendre notre bus de nuit.
L’attente du bus qui n’arrive jamais
Ce bus, j’avais l’impression qu’il n’allait jamais arriver. D’ailleurs il était en retard. On ne savait pas vraiment sur quelle voie il allait arriver, et je craignais qu’on ne soit pas du tout au bon endroit, et donc qu’on l’ait loupé. Comme on n’avait aucune information nulle part, impossible de savoir si on l’avait raté ou bien s’il était en retard.
Il a fini par arriver, heureusement. Et il était plutôt bien. Et nous voilà donc en route pour notre prochaine étape (plutôt incertaine) : la réserve Esteros del Ibera ! Je dis qu’elle est incertaine car à l’heure ou je vous parle, on ne sait pas encore comment on va arriver jusque là-bas… ^^