10/12/2018
Ce matin-là, on remballe nos affaires pour partir en direction d’El Calafate. Ce sera la dernière étape de notre voyage en Argentine avant la suite de notre périple. On a trois heures de route avant d’arriver à El Calafate et on est tout excité à l’idée de découvrir les paysages sur le trajet.
Sommaire
Trajet en bus jusqu’à El Calafate
Et effectivement, les paysages sur le trajet sont juste époustouflants… On a toujours de magnifiques chaînes de montagnes en fond de tableau. Il y a aussi des rivières et des lacs turquoise.
Le mélange donne des couleurs de fou et on peut regarder le paysage pendant des heures, sans même voir le temps passer. Il y a des troupeaux d’alpagas, de vaches et de chevaux qui ont tellement d’espace pour eux qu’on pourrait penser qu’ils sont en liberté totale dans cet endroit sauvage.
Arrivée à El Calafate
En arrivant à El Calafate, la première chose qu’on fait c’est de réserver un bus pour nous emmener au parc national Los Glaciares, dans lequel se trouve le fameux glacier Perito Moreno. Une fois le bus réservé pour le lendemain matin, on sort de la gare routière et on découvre le nouvel endroit dans lequel on vient de débarquer.
La gare routière est assez excentrée et autour de nous, en-dehors du paysage magnifique et des montagnes au loin, il n’y a pas grand-chose. Ça fait même un peu désert. Mais un taxi finit par arriver et nous emmène à l’auberge que Benjamin a réservé la veille.
Le chauffeur du taxi est plutôt sympa, alors on lui propose d’échanger nos coordonnées pour qu’il nous emmène à l’aéroport le lendemain soir.
Arrivés à l’auberge, on commence par se poser un peu parce que Benjamin est toujours bien malade. Puis on a demande où on peut trouver un médecin.
On commence par retirer un peu d’argent au distributeur. C’est marrant, parce que les gens font la queue à l’intérieur, et les chiens font la queue à l’extérieur pour attendre leur humain.
Ensuite, on mange dans un petit restaurant qui propose de la fondue au fromage. On est trop content et on salive déjà rien qu’à l’idée de manger un truc français. Mais c’était sans compter sur le fait « qu’il n’y en avait pas aujourd’hui ». Frustration intense ! On doit se rabattre sur des pâtes mais on est quand même ravi de manger quelque chose qui nous rappelle nos habitudes culinaires françaises.
Mission médicale
Puis, on part à pieds en direction de l’hôpital. Pendant qu’on y est, j’en profite pour demander à voir un spécialiste pour faire un contrôle d’un petit souci que j’ai eu avant le départ. La dame nous a conseille d’aller à l’autre hôpital, un peu excentré mais bien plus grand.
Elle nous a indique un bus qui fait la liaison gratuitement entre les deux hôpitaux. On ne comprend pas trop ses indications pour trouver le bus mais on réussit à trouver. Et c’est grâce à moi pour une fois ^^
Nous voilà donc fraîchement débarqués à l’hôpital. C’est immense alors on se dirige vers l’accueil pour savoir où aller. Benjamin devait aller dans un service pour avoir un rendez-vous avec un médecin généraliste, et pour moi, je devais aller dans un autre service.
C’est un peu compliqué pour mon cas parce que pour voir un spécialiste, il faut normalement avoir un rendez-vous, et ce, plusieurs jours ou semaines à l’avance. Mais en expliquant la situation, ils me calent entre deux rdv et ça passe. Je finis par me retrouver face à ce spécialiste.
Je suis contente, parce qu’en cas d’échec, je devrais voir un spécialiste à notre arrivée en Nouvelle Zélande, et ça me coûterait environ 600€… Là, le prix est plus abordable.
Désillusion
Mais, manque de bol, le spécialiste m’apprend que je devrais revenir chercher les résultats de mes analyses en main propres un mois plus tard… Impossible de me les envoyer par email. La déception est grande mais je reste digne et je me retiens de pleurer mon désespoir. C’est la douche froide !
Il faut savoir que ces résultats seront déterminants pour la suite du voyage. Selon les résultats, je devrais tout interrompre et rentrer en France pour me faire opérer. Ou bien, je pourrais terminer tranquillement le voyage et faire un simple contrôle à mon retour.
De son côté, il a vu un bon médecin qui lui a diagnostiqué une angine. Nous sommes allés à la pharmacie pour acheter ses antibiotiques. On a demandé s’il était possible d’avoir un antipaludéen, mais une fois encore, impossible de s’en procurer. Il faudrait essayer ailleurs…
La réserve municipale d’El Calafate
On prend un bus pour revenir à notre auberge et on se pose un peu pour que Benjamin se repose. Puis on prend la direction de la réserve municipale de la ville, un endroit où il y a de beaux points d’eau, de la végétation et surtout énormément d’oiseaux.
On y arrive assez tard mais on nous laisse quand même rentrer. C’est super parce que le soleil commence à bien descendre à l’horizon, éclairant la réserve de superbes couleurs.
Il y a énormément d’oiseaux dans la réserve et c’est magnifique de les voir barboter ou encore planer en groupes dans ce genre de paysages… Nous sommes restés là jusqu’à ce que la nuit commence à tomber.
Sur le retour, on s’arrête pour acheter à manger dans un petit truc vegan. C’était un petit snack super propre où tout était fait maison, bio, sans gluten et végétalien. Gros pari ! D’autant plus que c’est assez éloigné des traditions culinaires argentines…
Nous avons commandé des espèces de quiches aux légumes et nous n’avons pas regretté. Elles étaient très bonnes ! C’est donc repus et satisfaits que nous avons mis un point final à cette première journée…