03 Pérou, Notre tour du monde

Jours 58 et 59 – Paracas

13/10/2018 et 14/10/2018

Sommaire

Dernier petit déjeuner avec Wilson

Ce matin-là, c’est tout excités que nous nous sommes levés, au rythme de la salsa, pour prendre le dernier petit déjeuner avec Wilsoncito. Wilson nous avait déjà présenté son petit-fils, et ce matin-là, il était là avec sa mère Claudia, la fille de Wilson.

On a adoré discuter avec eux et ils nous ont demandé de danser une petite salsa avant de partir.

On a bouclé nos valises, le sourire aux lèvres, mais un peu tristes quand même de quitter cette petite famille si attachante. On s’est promis de se revoir…

Le trajet jusqu’à Pisco

Wilson nous a accompagné à la gare routière vers midi pour prendre notre bus vers Paracas. Le trajet est passé assez vite, et nous avons surtout vu des paysages désertiques sur la route. A l’arrivée, nous avons pris un taxi pour nous rendre directement à l’auberge que nous avions réservée via Air BnB.

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Dans le bus…

Pisco

Les voitures ici étaient dans un état bien pire que celles de Lima. La ville aussi d’ailleurs. On avait réservé notre auberge dans la petite ville de Pisco, à quelques kilomètres de Paracas, pour être dans un endroit moins touristique et moins cher.

La ville tombait presque en ruines… Il y avait eu un tremblement de terre quelques années auparavant, et la ville ne s’en était pas encore vraiment remise. Notre auberge était propre, entourée de grosses grilles, et on a eu droit à une énorme chambre avec salle de bains privée. C’était une chambre pour 6, rien que pour nous. Il n’y avait pas grand monde…

On a pris nos marques et avons mangé un sandwich avec des frites dans la petite brasserie d’à côté. Benjamin n’a pas résisté à l’idée de prendre une glace ^^

Pour le coup, à Pisco, on était en totale immersion. Il n’y avait aucun touriste à part nous.

Les bruits nocturnes du Pérou

La nuit a été… assez mouvementée… On a eu l’impression qu’il y avait une fête dans la rue de 23h00 à 6h00 du matin. Les gens hurlaient, les voitures klaxonnaient en continu, les chiens aboyaient. Un boucan infernal ! Moi qui avais peur d’être gênée par les ronflements de Benjamin : avec tout ce bruit, je ne l’ai même pas entendu !

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Tellement mignons la journée… Mais un peu flippants la nuit !

Ah ! D’ailleurs, j’ai oublié d’en parler depuis notre arrivée au Pérou mais ici, il y a des chiens errants partout ! Des centaines, des milliers. Ils sont partout. La journée, ils dorment en boule au soleil, ou à l’ombre des arbres. Et la nuit, ils se rassemblent en meute et se promènent dans les rues, plus ou moins amicalement. Ils sont surtout agressifs entre chiens, mais la nuit, quand ils sont plusieurs, mieux vaut se méfier…

En route pour Paracas

Le lendemain matin, on était un peu fatigué mais c’est avec le sourire qu’on s’est rendu sur la place pour prendre un taxi en direction de Paracas. Ici, pas de Uber. Pisco ressemble plus à un village perdu qu’à une grosse ville.

Le taxi nous a déposé en ville après nous avoir parlé de son ami qui propose des excursions un peu moins chères que les autres. On est allé le voir directement et effectivement, c’était un peu moins cher.

Sur la route, une jeune vendeuse m’a arrêtée pour me faire goûter ses chocolats. Comme nous n’avions pas mangé, j’ai goûté et lui ai dit que je verrai avec Benjamin (qui avait l’argent) pour peut-être en prendre. Après coup, j’ai réfléchi et me suis dit qu’on devait faire attention à nos économies et j’ai eu honte d’affronter son regard. Je l’ai évitée toute la journée ^^

L’ami du chauffeur de taxi était très sympa, bien qu’un peu timide. Nous avons choisi de prendre une excursion en bateau pour voir les îles Ballestas, ainsi qu’un tour en buggy dans la réserve de Paracas.

Les îles Ballestas en bateau

Ni une, ni deux, on a pris la direction du Port pour embarquer. Même si on n’était pas à la période la plus touristique, il y avait quand même du monde et le petit bateau était plein.

Cette excursion est touristique, certes, mais on comprend bien pourquoi ! C’est vraiment très joli. Le port en lui-même est plein de petits bateaux de pêcheurs de toutes les couleurs. La vue sur la réserve est impressionnante. Et les îles regorgent de vie animale : lions de mer, crabes, pingouins, oiseaux marins en tout genre, moules…

Vous voyez les otaries affalées sur les rochers ?

On s’est arrêté pour observer un gros géoglyphe dessiné sur le flanc d’une dune, dans la réserve. C’était magnifique.

Puis on a commencé l’observation des animaux marins, en essayant de les déranger le moins possible. Il y en avait tellement ! On a vu d’énormes lions de mer, et aussi de tous petits bébés. Voir des pingouins sauvages était aussi une expérience magique. Vous l’aurez compris, on en a pris pleins les yeux ! Et les formes des îles rocheuses, mêlées au couleur de l’océan. C’était vraiment beau !

Pour la petite anecdote, le guide sur le bateau nous a dit de faire attention aux oiseaux car il y en avait beaucoup qui volaient au-dessous de nous. Sur le moment, on n’a pas vraiment compris de quoi elle parlait… Jusqu’à ce que je remarque une fiente sur mon sweat ! ^^ Benjamin, lui, en a eu une sur son sac à dos. Voilà voilà ! ^^

Manger végétarien ET péruvien : check !

Après la petite balade en mer, on est parti en quête d’un restaurant. N’ayant pas pris de petit déjeuner, on avait les crocs. On a trouvé un restaurant végétarien / vegan, le Peruano Vegano, en marchant un peu et on était trop content. On s’est dit que, finalement, ce n’était pas si dur de manger végétarien au Pérou.

Benjamin a pris un burger végétarien avec des frites, et j’ai opté pour un tacu tacu, plat typique de la région, mais en version vegan. C’était très bon. Si vous voulez la recette, la voici !

Ensuite, on a fait le tour de la ville, ou plutôt du village, et on s’est posé sur la plage pour observer les oiseaux. Il y avait de nombreuses cigognes. Un gros chien est venu vers nous et s’est couché près de moi. Il avait l’air vieux. Quand nous avons dû partir pour la suite du programme, il nous a suivi et on a été très triste de devoir le laisser là…

On le ramène à la maison ? C’est Garfield qui sera content !

La réserve de Paracas

Pour la suite, on nous a montré notre buggy, on nous a donné des casques et des lunettes de protection pour le sable, et on est parti en direction de la réserve. Le buggy qu’on nous a prêté avait l’air plus que vétuste, mais on s’est dit que ce serait une expérience à la péruvienne. On a attaché les ceintures, et go ! C’est Benjamin qui conduisait, et il était tout content de partir à la conquête de nouveaux territoires dans son bolide.

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Benjamin, au volant de son bolide !

Les paysages

Les paysages de la réserve étaient magnifiques : d’énormes dunes ou collines recouvertes de sables, des couleurs allant du beige au violet, en passant par le rose, des falaises, des plages de toutes les couleurs, et l’océan… On a suivi le guide en s’arrêtant de temps à autre pour quelques clichés.

Le plus beau point de vue a été le coucher du soleil sur une falaise surplombant la Playa Roja. Il y avait beaucoup de nuages, ce qui a donné des couleurs magnifiques : doré, orange, rouge, rose et violet.

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Non mais cette couleur, sérieusement…! <3

Le coup de la panne au milieu du désert ^^

Puis est venu l’heure du retour… Le guide a allumé les phares et est parti en direction du village. Nos feux à nous ne fonctionnaient pas, mais on y voyait encore un peu. Enfin, au début…

On a trouvé le retour un peu dangereux, car de temps à autre, on croisait des voitures, et celles-ci n’avaient aucun moyen de nous voir. Mais pas d’accident à déplorer, même si on a failli fini dans le fossé quand Benjamin a été ébloui par les feux de la voiture d’en face…

Le clou du spectacle a été quand notre buggy a ralenti jusqu’à s’arrêter complètement, au milieu de nulle part, dans le noir… ^^

Panne d’essence ou fin de vie du bolide ? Impossible de connaître le fond du problème. Notre guide avait tracé et n’avait pas remarqué notre absence. Mais heureusement, un homme qui travaillait pour une agence aussi s’est arrêté vers nous, et a tapé sur le moteur en nous criant d’accélérer. On est reparti sur les chapeaux de roue et on a pu rattraper notre guide, en éclairant la route avec le flash de mon téléphone portable en guise de phare.

On a bien rigolé ^^ !

Le retour à Pisco

Une fois arrivé en ville, il nous fallait revenir à Pisco, mais il n’y avait plus aucun taxi… Heureusement, en levant le pouce, une voiture s’est arrêtée. Il se trouve que c’était un genre de voiture partagée qui prenait les gens en cours de route et les déposait à Pisco. C’était bien moins cher que le taxi et c’était sympa.

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Benjamin qui est dégoûté d’avoir une pizza plus petite que la mienne ^^

En arrivant à Pisco, on a cherché un restaurant pour nous remettre de nos aventures et on a trouvé un pizzeria italienne très bonne, la Pizzeria Montecassino. On s’est bien rempli la panse et on a gardé la moitié pour le lendemain midi.

Puis rebelotte pour la nuit bruyante… La vie nocturne a l’air intense ici ^^ Mais demain, nous partons pour Ica, alors peu nous importe. Rien ne peux entamer notre joie de découvrir de nouveaux horizons…

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