14/12/2019
Sommaire
Le Cornwall Park
Après nos premiers pas en Nouvelle Zélande, dans la ville d’Auckland, nous prenons la direction du Cornwall Park. Comme à nos habitudes, on commence par se ressourcer au milieu de la verdure.
Il est 6h30 du matin et la journée commence à peine sur ce nouveau continent. Mais avec le décalage horaire, pour nous, la journée est bien avancée et on a l’impression d’être en plein après-midi. Alors on a la pêche.
On se promène dans le parc, un sourire béat sur les lèvres, en s’émerveillant devant les énormes arbres et leurs branches dans tous les sens. Il n’y a pas d’arbres comme ça chez nous. C’était comme si on se retrouvait dans un film de fantaisie.
On remarque rapidement qu’il y a aussi des oiseaux particuliers. Les pies semblent avoir des motifs imprimés sur leur plumage. Et on voit des perroquets rouges en ville. Il y a aussi des moutons partout. Pas très dépaysant, mais on sent qu’on est en Nouvelle Zélande.
On profite de ce moment pour donner des nouvelles à tout le monde et pour passer quelques coups de fil. Le décalage horaire nous permet maintenant d’être en contact assez facilement. Et nos puces Free nous permettent d’appeler la France en illimité. On n’en abusera pas non plus car le but n’est pas couler la boîte. ^^ Mais qu’est-ce que ça fait du bien d’entendre les voix de tout le monde !
A l’assaut d’ Auckland… ou pas !
Après cette petite balade reposante, on prend un petit déjeuner dans une boulangerie française. On a tourné un moment pour la trouver, mais c’était un kiff inimaginable. Surtout après les petits déjeuners atroces qu’on a connus en Argentine !
Une fois repus et les ventres bien ronds, on se motive pour visiter la ville. Enfin… surtout moi ! Benjamin, lui, a envie de dormir !
Nous nous rendons au centre-ville d’Auckland pour aller voir le port. Je suis contente de ne pas conduire parce que la circulation se fait dense et il n’y a pas de places pour se garer. Enfin, on est en ville quoi ! On finit par se garer dans un parking qui nous coûte la peau des fesses. Il fallait s’y attendre…
Malgré tout, la circulation dans la ville reste gérable pour Benjamin qui enchaîne les changements de file et les manoeuvres les doigts dans le nez. Quel homme !
La faim se faisant sentir, on remet notre visite à plus tard. Benjamin a le sens des priorités : il est hors de question qu’il fasse un pas de plus sans avoir mangé ! Pourtant le petit déjeuner n’était pas bien loin derrière nous. Mais quand l’homme a une idée en tête, il ne l’a pas ailleurs.
On se retranche alors dans un petit restaurant indien et on se fait plaisir (comprenez « on se pète le bide ! »). Surprise de taille : l’addition n’est pas salée ! C’est sacrément moins cher qu’en France de manger ici… Rien que de réaliser ça, ça nous a mis en joie pour la journée ^^
Auckland, pour de vrai cette fois
Après le repas, nous nous rendons sur le port de la ville. C’est le point de départ de la « coast to coast », une balade balisée qui permet de visiter la ville de part en part, tout en passant par les endroits à voir.
Le port est sympa mais nous n’en garderons pas un souvenir impérissable.On traverse ensuite le centre-ville et ses hauts buildings. Rapidement, on se retrouve dans des rues où les bâtiments sont plus bas, ce qui dégage un peu la vue et nous donne une sensation d’espace. Il y a de petites maisons partout.
Le chemin traverse un premier parc fleuri dans lequel on a une belle vue sur la Sky Tower, la tour la plus haute de la ville depuis laquelle on peut avoir une vue panoramique à 360°. Pour des raisons budgétaires, on n’y montera malheureusement pas.
On traverse aussi un autre grand parc dans lequel on voit des jeunes jouer à un jeu marrant : ils sont équipés des arcs et des flèches dont le bout n’est pas dangereux et ils doivent se tirer dessus. De loin, ça ressemble un peu à un conflit au temps de Robin des bois. Chaque camp a des espèces de murs gonflables derrière lesquels se mettre à l’abri. Et le but semble être aussi de tirer sur des cibles pour marquer des points. En fait, c’est un mélange de tir à l’arc et de paintball.
Vue panoramique sur la ville
Après avoir observé un moment cette pratique autochtone avec plaisir, nous poursuivons jusqu’à arriver au pied d’une grande colline. De là, on a déjà une belle vue sur la ville.
On se motive pour monter tout en haut et de là-haut, wouah… La vue est superbe. On voit la ville, les buildings, le port, la sky tower, la mer et les collines. En fait, on se tient en haut d’un petit volcan éteint dont on peut encore voir le fond du cratère. Il y a aussi un autre volcan du même genre pas très loin.
On prend le temps d’admirer la vue et de savourer le prix de notre effort. Cela fait maintenant plusieurs heures qu’on marche et on est sec, raide, au bout du rouleau…. Pourtant, la « balade », qui a finalement plutôt des allures de randonnée, n’est pas encore terminée !
Mais de notre côté, on s’arrête là. On déclare forfait. Le jetlag nous rattrape et la fatigue nous impose de stopper l’effort ici. Les jambes flageolent, les mains tremblotent, nos paupières sont lourdes. Rien ne sert de continuer. On n’est plus en état de profiter…
Opération repos
A la base, on est censé revenir à la voiture à pied, mais dans notre état, ce n’est pas envisageable. On est faible : on commande un Uber. Quel soulagement d’arriver à la voiture. Avant de prendre la route, on décide de dormir une petite demi-heure pour essayer de recharger les batteries. Notre Air BnB est à environ 1 h de route et il est hors de question d’avoir un accident à cause de la fatigue…
On prend la route et j’essaye de soutenir Benjamin dans sa lourde tâche (nous conduire en vie chez nos hôtes). On arrive dans un petit village. Notre Air BnB est situé dans un pâté de maison, dans un quartier tranquille. On se gare devant la maison et Julia, notre hôte, vient nous accueillir avec son petit garçon aux bras.
Elle nous fait visiter et nous présente son petit bout, ainsi que son mari, Yuri. On discute un peu mais je suis moins vaillante que d’habitude. On présente nos excuses et on leur explique qu’on est KO. Il n’est même pas 18 heures. Il fait jour. On n’a pas dîné. Mais peu importe. On prend une petite douche et on s’enfonce sous la couette, dans nos lits douillets.
C’est parti pour une nuit de sommeil bien méritée…