31/08/2018
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Le départ en ferry
Ce matin, on s’est levé encore plus tôt que prévu. Je sais pas pourquoi, mais depuis le début du voyage, on se réveille vraiment très tôt. Je ne sais pas si c’est dû au décalage horaire (perso, je pense que mon corps a toujours pas compris ce qu’il se passait), ou au fait qu’on est super emballé à l’idée de découvrir le monde, mais on est au taquet dès le matin !
Bref, donc on s’est réveillé et on a fait un petit brin de toilette avant de prendre la route du ferry. Pour ceux qui se posent la question, quand on dort dans la voiture, on se nettoie tout partout avec des lingettes nettoyantes pour bébé.
C’est pas le luxe comparé à la douche à jets massants, c’est froid et on sent les fesses de bébé après, mais au moins, on ne se sent pas crasseux (enfin pas trop ^^). Bon, on essaye de pas faire ça plus d’une ou deux nuits d’affilé, histoire de pouvoir se laver les cheveux de temps en temps et de pouvoir prendre une vraie douche.
Fermons la parenthèse et revenons au ferry… On avait prévu de prendre le ferry de 7h30, et on est arrivé sur place 20 minutes avant le départ du ferry précédent. On était fier et on s’est dit qu’on pourrait le prendre et prendre de l’avance sur notre planning. Mais non, c’était déjà plein. Donc on a dû attendre le suivant et notre avance ne nous a pas trop avancés… Tant pis, on n’est pas à la minute !
J’en profite pour vous montrer l’astuce de Ben pour faire chauffer son croissant le matin.^^
Pendant le trajet en bateau, on est resté dans la maison, euh pardon, dans la voiture à travailler sur l’ordinateur. Et c’est passé super vite.
La route vers Whistler
Une fois débarqués, on a pris la direction de Whistler, petite ville de montagne qu’on peut comparer à nos belles stations de ski françaises.
La route pour y arriver était plutôt sympa. De beaux paysages à regarder de tous les côtés. On ne savait plus où donner de la tête entre les montagnes et les lacs… On s’est même arrêté pour marcher le long d’une voie ferrée qui semblait abandonnée.
Whistler : la montagne, ça vous gagne !
Sur la route, on a réservé une chambre dans un hôtel pour backpacker. Vraiment pas donné, mais on s’est fait un petit plaisir… Un peu de confort de temps en temps, ça fait du bien !
Mais avant de penser à la nuit, pensons à la journée. A peine arrivés à Whistler, on s’est rendu au Visitor Centre (l’équivalent de notre office du tourisme) pour savoir comment profiter au mieux de la région dans le délai qu’on avait.
Puis on est parti pour acheter des pass pour le réseau de téléphérique qui nous emmène en haut de la montagne. Ca nous a coûté un bras. Mais c’était vraiment sympa.
On est monté à 2500 mètres grâce au téléphérique et la vue était magnifique. Par contre, on a sorti polaires, doudounes, tours de cou et gants Il y avait un vent infernal et il faisait super froid. Malgré tout, le froid n’a pas réussi à nous enlever notre bonne humeur.
On a commencé par prendre un autre téléphérique qui nous a emmené sur le pic de la montagne d’en face. C’était incroyable… Je sais pas si vous imaginez des cabines pendues à un câble accroché entre deux montagnes… Je vous laisse imaginer la vue !
De l’autre côté, on a pu assister à l’envol d’un hélicoptère vraiment impressionnant. Et on a vu pleins de grosses marmottes qui se doraient la pilule sur les rochers face à nous.
C’est ici que Benjamin a mis au point sa technique de prise de photos et de vidéos avec ses jumelles.
Le pont suspendu de Whistler
On est retourné de l’autre côté pour affronter ce que Benjamin avait vu de loin : le pont suspendu dans le vide ! Vu d’en bas, c’était sacrément impressionnant… Le pont reliait deux pics et les gens dessus ressemblaient à des fourmis tellement ils avaient l’air petits.
Pour monter au niveau du pont, on a pris un télésiège cette fois, le même genre que celui qu’on prend avec ses skis en hiver. C’est un peu plus flippant quand il n’y a pas de neige au sol, parce qu’on se rend un peu mieux compte de la hauteur à laquelle on est.
Au sommet, il faisait (sans réelle surprise) encore plus froid. Après un petit moment à contempler la vue, on s’est décidé à traverser le pont. Benjamin et son vertige ont eu une petite hésitation, mais il a pris son courage à deux mains et s’est lancé.
En vrai, le pont bougeait quand on marchait dessus, ce qui était tout sauf rassurant vu la hauteur. Le sol du pont était constitué d’une grille quadrillée en acier, ce qui nous permettait de voir tout ce qu’il y avait en-dessous. Benjamin était ravi… (ou pas !).
La traversée a été plus longue que ce que j’aurais pensé, mais malgré ça, Benjamin a tenu le coup jusqu’au bout. Pourtant, il n’était vraiment pas rassuré.
La descente
En descendant du pont, on a croisé un petit chipmunk qui courait partout et avait l’air perdu en haut de cette montagne. Il était tellement chou que j’avais envie de le prendre contre moi pour le réconforter.
Après une bonne montée à pied, on a repris le téléphérique pour redescendre. Et c’est là qu’on a vu notre premier ours noir. Il était tranquillement en train de manger dans la vallée en-dessous de nous.
On s’est promené dans le village qui était super mignon, en quête de toilettes. En fait, pendant notre voyage, il faut savoir qu’on passe la plupart de notre temps à chercher des toilettes, se demander où on va dormir, et chercher quoi manger ^^. On revient à l’essentiel en fait !
L’hôtel
Puis, on s’est dirigé vers notre auberge-hôtel pour la nuit. C’était pas fou. Surtout pour le prix. Mais après nos nuits dans la voiture, le moindre confort était perçu comme un cadeau du ciel. Pour ma part, ce que je voulais vraiment, c’était une douche avec de l’eau chaude, et des toilettes sur lesquelles je pourrais m’assoir !
L’hôtel faisait partie d’une chaîne appelée « Hi » et qui est plus au moins le repaire des grands voyageurs de type backpackers. C’était sympa de voir tous ces gens, principalement jeunes, en sacs à dos s’installer et cuisiner ensemble ou jouer au billard.
On aurait pu sympathiser et aller s’intégrer avec tout le monde, mais ce soir-là, on avait vraiment envie de se retrouver tous les deux dans un petit cocon… Ce sera pour une autre fois !
On s’est installé comme si on était chez nous, et en genre 5 minutes, c’était déjà le bazar dans la chambre. Après quoi, on est parti en quête de nourriture (quand je vous dis qu’on fait que ça, je mens pas… !)
Quitte à se payer une nuit à 120 euros, autant faire les choses jusqu’au bout et se payer un restau. On est plus à ça près !
Le « restaurant »
Sur les conseils de la barmaid de l’hôtel, on est allé dans un petit bar rempli de backpackers qui servait à manger. On a pris des quesadillas et un sandwich au fromage avec des chips façon tortillas. Pas de la grande cuisine donc…
C’était pas mauvais mais les quesadillas étaient bourrées de piment. On a compris pourquoi on disait « hot » en anglais pour dire que c’était épicé. J’ai cru qu’un feu s’était allumé dans ma bouche. Je me suis demandé si mon système digestif n’allait pas fondre ! (en vrai, sans rentrer dans les détails, il s’est vraiment désintégré lol ^^)
Autrement, l’ambiance était sympa. Il y avait un chanteur un peu genre baba cool, et un saxophoniste qui bougeait exactement comme Marco, un bon ami de Benjamin. C’était cool.
En rentrant à l’hôtel, on s’est fait un gros délire gangsta dans la voiture (comme souvent depuis le début du voyage mais cette fois je l’ai filmé ^^).
Pour la suite, à l’hôtel, j’ai apprécié la douche comme jamais depuis le début de ce voyage ! On s’est fait une méga nuit dans un vrai lit. Et ça, ça n’a pas de prix !
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