03 Pérou, Notre tour du monde

Jour 78 – En route vers le Machu Picchu

31/10/2018

Sommaire

Un départ sur les chapeaux de roue

Ce matin, Eduardo et sa femme nous ont préparé le petit déjeuner plus tôt pour qu’on soit à l’heure pour notre fameux départ. Encore une fois, le petit déj’ était super bon. On a pu laisser nos bagages chez nos hôtes, ce qui nous permettait de ne partir qu’avec nos petits sacs à dos. Bien plus pratique !

On a ensuite compté sur la chance pour avoir un taxi qui nous emmène au centre. Un conseil : ne comptez pas trop sur la chance quand vous êtes pressé… ^^

Autant la veille, on en avait vu plein. Autant aujourd’hui : rien, ou bien seulement des taxis déjà pris.

On a quand même eu la chance d’en avoir un, mais je commençais un peu à avoir la pression qu’on loupe notre bus. Heureusement, il n’y avait pas trop de circulation (étonnamment) et on est arrivé juste à temps au point de rendez-vous.

J’ai quand même eu le temps d’acheter deux bouteilles d’eau pour le trajet à la petite tienda du coin. Et heureusement, parce qu’il y en avait pour 6 heures de route rien que pour aller à Hidroelectrica.

La découverte du bus touristique…

machu Picchu

Notre « bus » est arrivé et tout le monde a pris place. Je mets « bus » entre parenthèses parce que c’était plutôt un mini-bus. C’était le genre de véhicule utilisé pour tous les tours et excursions touristiques. Depuis le début du voyage, c’était la première fois qu’on en prenait un. A chaque fois, on se débrouillait autrement. Et franchement, on a préféré les solutions locales plutôt que ça…

machu picchu

Notre mini-bus ne disposait pas de WC et 6 heures sans aller aux toilettes, ça peut faire long. Les sièges étaient vraiment très étroits. Je ne sais vraiment pas comment auraient fait des personnes un peu enrobées. Les dossiers ne se baissaient pas du tout. Il n’y avait pas de clim et les fenêtres ne s’ouvraient pas. Et le point qui m’a mise de mauvaise humeur : le mini-bus avait été lavé à grande eau…à l’intérieur. Sans protection pour les sièges. Tout était trempé et on a dû faire le trajet assis sur nos ponchos imperméables.

Bon, je pense que c’est surtout ça qui m’a contrariée en fait. Mais n’empêche que ce n’était pas le meilleur bus qu’on ait pris ! Et le chauffeur se prenait pour un pilote de rallye. Au début, ce n’était pas vraiment gênant. Mais quand on est arrivé dans les montagnes, ça l’était un peu plus…

Bon allez, j’arrête de me plaindre ! Je ne voudrais pas passer pour une râleuse ^^. C’était pas le top, mais ça a fait le job et c’était tout ce qu’on en attendait au final : aller d’un point A à un point B (et arriver en vie) !

Le trajet en bus

Au bout d’1h30 de route, j’avais déjà envie d’aller aux toilettes. Je suis donc allée demander au chauffeur si on s’arrêtait bientôt. Heureusement, c’était prévu. Je pense que 30 minutes de plus, et je faisais pipi par terre. ^^

Pendant la pause, on en a profité pour faire le tour des petites tiendas du coin histoire de voir si on pouvait acheter un truc à manger pour le midi. Mais quand on a vu ne serait-ce que le prix de la boîte de Pringles, on a laissé tomber l’idée. Nous voilà repartis pour la suite du voyage. Un conseil donc : prévoyez de quoi manger, ou de quoi payer, sinon vous devrez faire comme nous et jeûner =D !

machu Picchu

Assez rapidement, on s’est retrouvé dans les montagnes. Le conducteur nous a prévenu qu’on allait passer par une route à plus de 4000 m d’altitude et qu’on devait prendre nos précautions en cas de mal des montagnes. Benjamin et moi n’étions pas inquiets car on était déjà monté assez haut sans soucis. On n’a même pas vu la différence.

Entre la conduite sportive du chauffeur et le confort sommaire du bus, impossible de dormir. Mais heureusement, les paysages qui défilaient nous aidaient à passer le temps. Sur la dernière heure, la route n’était plus bétonnée. La route était très étroite et passait au bord des précipices. Ce n’était pas très rassurant. Et pour couronner le tout, il s’est mis à pleuvoir. La route était glissante et boueuse, et on a traversé des torrents. Génial !

machu Picchu

Le chauffeur a quand même eu la bonne idée de ralentir le rythme et de faire attention dans les virages. Ouf ! On est arrivé en vie à Hidroelectrica. Le chauffeur nous a donné rdv au même endroit le lendemain pour le retour et nous a laissés.

Machu Picchu, nous voilà ! Ou presque…

A partir de là, on pouvait soit prendre le train jusqu’à Aguas Calientes, dernier village avant le Machu Pichu, soit marcher. Le train coûtant excessivement cher pour les étrangers, on a choisi la deuxième option. On n’était pas trop chargé et les nuages avaient laissé la place au soleil le temps de quelques heures (précision importante car nous étions en début de saison des pluies…).

machu picchu

On n’a pas du tout regretté notre choix. La route était super belle. On longeait la rivière et en même temps, on était à la lisière d’une forêt qui avait des allures de jungle. Impossible de se perdre : il suffisait de suivre les rails du train.

Le train d’ailleurs, on l’a vu passer. Et il nous a semblé bien vide ! Il faut dire que le prix refroidit bien. Et la balade de 11 km est tellement belle…

machu Picchu

On a croisé quelques personnes, mais beaucoup moins qu’on aurait cru. Motivés à arriver avant la tombée de la nuit, et surtout motivés par l’idée de pouvoir enfin manger, nous avions un bon rythme et avons fait le trajet en moins de 2h00 au lieu des 2h30-3h00 annoncées. Il faut dire que c’est tout plat, donc aucune difficulté.

Notre arrivée à Aguas Calientes

A Aguas Calientes, il y avait déjà plus de monde. Ça faisait un peu village de vacances à la montagne. Il y avait partout des restaurants, des hôtels, des distributeurs et des boutiques de souvenirs. Pas le genre de villes qui nous intéresse trop donc…

machu Picchu

On s’est arrêté manger dans un petit restaurant qui proposait une option végétarienne et on s’est dépêché de rejoindre l’auberge pour pouvoir se reposer. Une petite douche, une barquette de frite (super chère !) et hop au lit pour être en forme pour le lendemain.

Le Machu Pichu, ça se mérite. Le réveil était programmé à 4h00 du matin…

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