10/11/2018
Sommaire
Règles de sécurité en Bolivie
Nous sommes arrivés en Bolivie, à Santa Cruz vers 3h00 du matin. On avait lu pas mal de choses sur la Bolivie juste avant de prendre l’avion, et ça faisait un peu flipper. Petit conseil en passant : si vous prenez les consignes de sécurité du site diplomatie.gouv à la lettre, vous ne faites plus rien. On avait l’impression limite qu’il ne fallait pas du tout aller en Bolivie tant c’était dangereux.
Il était inscrit sur le site :
- qu’il ne fallait jamais se retrouver dehors la nuit
- qu’il y avait des faux taxis qui emmenaient les gens dans des endroits isolés pour les dépouiller
- qu’il y avait des faux policiers qui demandaient à fouiller les affaires et qui vous dépouillaient
- que même les vrais policiers n’étaient pas dignes de confiance
- qu’il y avait beaucoup d’agressions dans les villes
- etc…
Du coup, on avait décidé de ne pas prendre de taxi à 3h du matin pour éviter les soucis, et de rester dormir à l’aéroport, vers la sécurité. Comme ça, on se déplacerait de jour, tranquillement, sans stress.
L’immigration bolivienne
Pour passer l’immigration, la file d’attente était longue malgré l’heure tardive. Tout le monde avait une feuille qu’ils avaient remplie, mais nous, on ne l’avait pas eue dans l’avion car on dormait… Petit stress de mon côté car je ne voyais nulle part cette feuille.
Arrivés au guichet, ce fut beaucoup plus simple qu’on ne le pensait. Juste quelques questions du genre combien de temps on restait dans le pays, pourquoi on était venu et où on allait après. Et hop, un petit tampon ! Depuis que Benjamin n’a pas eu son tampon au Canada, on vérifie bien qu’on nous l’appose dans le passeport, histoire de m’éviter du stress.
La douane
Il y avait ensuite un deuxième guichet pour la douane. C’est là qu’on devait donner le papier qu’on n’avait pas. On a pu en remplir un à ce moment-là pour signaler qu’on n’avait rien à déclarer. Puis on a fait passer nos sacs aux rayons X.
On avait essayé de bien faire attention à ne rien avoir de non autorisé car la Bolivie est très stricte et on peut être inculpé pour trafic de drogue rien que pour le transport de certains médicaments non autorisés là-bas.
Étant donné qu’on avait une quantité de médicaments assez importante pour le voyage, j’avais une petite boule au ventre. On avait aussi eu du mate de coca dans nos sacs à dos pendant tout notre voyage au Pérou, et il était interdit d’en faire passer en Bolivie. Et il se trouve que j’en avais oublié un petit sachet dans mon sac. Heureusement, il n’y avait pas les chiens et ils n’ont rien vu…
Notre arrivée à Santa Cruz
Une fois passés de l’autre côté, nous avons exploré un peu le terminal presque désert et avons choisi deux sièges pour passer la fin de la nuit. On était épuisé et on n’a pas tardé à s’endormir. Rassurez-vous, nos gros sacs étaient dans leurs housses cadenassées et on avait nos pieds dessus. Et on tenait nos petits sacs sur nos genoux, ouvertures contre nous.
On s’est réveillé quelques heures plus tard avec l’animation présente dans l’aéroport et le jour qui se levait. Benjamin est allé retirer de l’argent au distributeur puis on s’est attablé à un café pour prendre un petit déjeuner.
Ensuite direction l’opérateur téléphonique le plus proche pour acheter des cartes SIM locales. Et enfin, on est sorti pour prendre un taxi vers notre hébergement. On avait demandé s’il nous était possible d’arriver tôt pour au moins déposer nos sacs et notre hôte nous attendait.
Il faisait beau et chaud. Le ciel était bleu et sans aucun nuage à l’horizon. Quel plaisir… ! On a profité du trajet en taxi pour observer un peu le paysage et se faire une première impression sur la Bolivie.
Nos premières impressions
A première vue, les bâtiments étaient beaucoup moins abîmés qu’au Pérou. Ils avaient aussi de meilleures finitions (comprenez : ils avaient de l’enduit et de la peinture). Le sol de la ville aussi était en meilleur état. Les gens semblaient être habillés un peu plus comme en Europe. Et il y avait beaucoup moins de chiens errants.
On retrouvait, comme au Pérou, pas mal de places avec de l’herbe et du vert. Et aussi pas mal de tiendas (ces petites épiceries de rue). Et, comme au Pérou, voire plus encore, il y avait des tonnes de câbles électriques qui reliaient les bâtiments pour faire passer l’électricité.
Premiers pas à Santa Cruz
Notre logement était propre et sympa. Et la première chose qu’on a faite en arrivant a été de terminer la nuit ! On a dormi jusqu’à au moins 14 heures. Après quoi, on a traîné un peu sur l’ordinateur pour travailler.
On a fini par se motiver pour aller manger vers 16h00. On a trouvé une pizzeria qui servait encore à cette heure-là et où il y avait des options végétariennes. On a attendu vraiment longtemps parce qu’ils avaient juste un four électrique mais la pizza n’était pas mauvaise.
Au moment de payer, grosse hésitation sur le fonctionnement en Bolivie : faut-il laisser un pourboire ou pas ? La TVA est-elle incluse ou non ? On regarde vite fait sur internet et on décide de laisser un petit plus histoire d’être sûr.
Au Canada par exemple, la TVA est à ajouter en plus de la note, ainsi que le service qui n’est pas inclus non plus dans l’addition. Donc au final, on doit payer bien plus que ce qui est écrit sur la note.
Aux USA, il faut également ajouter le pourboire, qui, la plupart du temps, n’est pas inclus. Au Pérou, il est bien vu de laisser un pourboire même s’il n’est pas obligatoire. C’est la même chose pour la Bolivie. D’ailleurs, dans tous ces pays où le pourboire n’est pas forcément inclus dans la note, vous remarquerez que les serveurs sont bien plus avenants. Leurs revenus en dépendent directement.
Visite de la place
Après le repas, nous sommes allés voir la place du 24 Septembre, celle qu’on voit sur toutes les photos qui vantent la ville de Santa Cruz de la Sierra. Avec sa belle cathédrale, ses hauts palmiers et sa statue centrale, c’est vrai qu’on l’a trouvée magnifique.
On s’est promené tranquillement, observant tout ce qui se trouvait autour de nous. On a aussi visité la cathédrale qui était jolie, sans être exceptionnelle.
Ce qui était marrant, c’était qu’il y avait énormément de monde sur la place. Pas des touristes, des habitants de la ville. Ils étaient tous assis sur les bancs de la place pour profiter d’un peu d’ombre.
On a d’ailleurs remarqué ce phénomène un peu partout en Bolivie par la suite. Les gens adoraient se poser sur les bancs des places, à l’ombre des arbres.
Une fois notre tour terminé, on est rentré à pied (on n’était pas vraiment loin) jusqu’à notre logement. La nuit fut très chaude, et même notre ventilateur n’est pas venu à bout de la chaleur.
La flemme de ressortir pour nous nourrir nous a fait sauter le dîner. Tant pis. C’était loin d’être la première fois depuis le début du voyage, et ce ne sera sûrement pas la dernière…