02/12/2018
Ce matin-là, on a moins trainé que la veille. On avait acheté de quoi préparer notre petit déjeuner (du pain, du thé, et du dulce de leche). Nous avons préparé nos sacs et sommes partis en direction de la gare routière. Nous avons acheté nos tickets et sommes partis cette fois-ci en direction des chutes du côté argentin.
Sommaire
Arrivée au parc national d’Iguazu
Après avoir fait la route, nous avons pris nos tickets d’entrée et avons marché jusqu’à la station de train. Ce petit train nous a emmenés à travers la jungle jusqu’à différents points de vue.
Le train n’avançait pas vite ce qui nous laissait le temps de profiter de la vue. Et en même temps, nous pouvions profiter de la légère brise que le mouvement créait pour nous rafraîchir un peu.
Nous sommes descendus au dernier arrêt, celui où on allait voir la dernière grande cascade. On s’est dit qu’en commençant comme ça, on éviterait peut-être un peu la foule.
Un émerveillement continu
Après la vue magnifique que nous avions eu la veille, nous avions peur d’être un peu déçus. Les chutes étant presque toutes du côté argentin, nous avions peur de ne pas pouvoir les voir correctement, étant du même côté. Mais en fait, on a été ébloui par les chutes d’Iguazu côté argentin !
Il y avait de grands pontons qui nous permettaient de passer par-dessus l’eau et de voir les chutes depuis le dessus. Encore une fois, le débit était dingue. Il y avait tellement d’eau que cela faisait de la brume humide presque opaque. Et on voyait les oiseaux tropicaux voler et plonger dans cette brume. C’était merveilleux…
Mauvaise période du mois… ^^
La seule chose qui était un peu agaçante, c’était les gens sans gêne qui prenaient la totalité de l’espace sur le ponton dans un sens ou dans l’autre. J’étais un peu grognon, alors je leur rentrais un peu dedans. Physiquement je veux dire.
Je restais sur le côté du ponton, de mon côté, dans le sens de la marche et quand, en face de moi, les gens arrivaient en bande, prenant tout le ponton, sans même se dire « je vais me décaler un peu sinon ça passe pas », je ne me décalais pas non plus et on entrait en collision d’épaule. La fille chiante… ^^
Ça me mettait hors de moi. Oui, c’était la période du mois où j’étais un peu irritable. Et là, ça m’irritait beaucoup que les gens soient à ce point sans gêne. Par pitié, quand vous êtes dans un lieu public et que vous prenez toute la place, pensez au moins à vous décaler quand quelqu’un arrive en face, en prenant juste une place normale.
Ça faisait rire Benjamin mais je crois qu’il avait quand même un peu honte. C’est vrai que quand je fais ma mauvaise tête, je ne fais pas dans la dentelle…^^
Sur le retour de ce premier point de vue, on a croisé de nouveau Amélie ! On a discuté rapidement et elle nous a dit trouver ce côté des chutes encore plus beau.
Rencontre avec les coatis
En revenant à la station de train, on a croisé des coatis. Il s’agit de mammifères qui ressemblent un peu à des ratons laveurs. Ils traînaient vers les zones d’activités humaines pour essayer de voler de la nourriture. Un peu comme leurs cousins.
En attendant le train, on a pris des empanadas épinards fromage et un sandwich pour le déjeuner. Puis on a vu le train arriver, avec 15 minutes d’avance, alors on est monté dedans. Sauf qu’en fait, ce n’était pas le bon train… Celui-ci nous ramenait jusqu’à l’entrée du parc, sans arrêt intermédiaire. Tant pis…
Une fois arrivé au terminus, on a attendu le prochain train pour aller à l’étape intermédiaire. On n’était pas les seuls à avoir fait l’erreur !
On a pris le train dans l’autre sens et là, il y avait pleins de coatis partout. Et aussi les gros lézards rayés. Les coatis étaient super curieux, et c’était chouette de les voir s’approcher comme ça.
Il ne fallait bien sûr ni les toucher ni leur donner à manger pour ne pas risquer de se faire mordre, et pour ne pas les encourager à mendier de la nourriture. Mais on a bien ri quand l’un d’entre eux a décidé que mon sac à dos lui revenait de droit ^^
Les chutes d’iguazu, d’une beauté fascinante
A partir de là, on a suivi une première boucle qui nous emmenait voir les chutes. Et on a été juste stupéfait par la beauté des lieux. On se serait cru dans Jurassic Park. Il y avait de nombreux condors qui planaient avant de fondre au milieu des cascades. Le soleil créait des arcs-en-ciel multiples dans les chutes et dans l’eau.
Je crois que c’est l’un des endroits les plus merveilleux que nous ayons eu l’occasion de voir… Si vous allez en Argentine, c’est certainement à ne pas louper. Je ne sais pas si ce sera possible, mais j’aimerais que mes enfants puissent voir ça un jour…
De l’eau qui cascadait partout, encadrée par la jungle verdoyante et les palmiers. Des dizaines d’arcs-en-ciel. Le soleil. Les condors qui tournoyaient dans le ciel. Les cris des oiseaux. Les bruits de la nature. Nous nous sentions à la fois tout petits et insignifiants face à cette nature magnifique, et en même temps, nous nous sentions vivants.
Les points de vue offerts par le parcours étaient tous plus beaux les uns que les autres. On pouvait parfois observer de beaux oiseaux colorés. Parfois des coatis perchés sur les rampes. Ou encore de gros lézards un peu partout. Nous avons même eu la chance de voir une maman coati se promener avec sa portée.
Tout nous émerveillait… Du plus petit insecte au plus gros arbre. Nous avons également vu de splendides araignées. Et encore, bien sûr de longs mille-pattes. Pas la peine de continuer pendant des heures, vous aurez compris qu’on a adoré les chutes d’Iguazu.
Le côté brésilien était également très beau, et, même si on a préféré le côté argentin, on vous recommande de voir les deux car les points de vue sont très différents. Et certainement que si on avait eu le soleil côté brésilien, ça aurait été encore mieux. D’ailleurs, je pense que la météo a joué un rôle très important dans notre appréciation de ce lieu magique.
Retour dans la vie réelle
Après plusieurs heures de marche au milieu de ce paradis sur terre, nous avons repris le petit train pour rentrer. Il était tellement bondé qu’on a cru devoir attendre le suivant. Mais on a réussi à se caser au milieu d’un groupe d’enfants.
Nous avons retrouvé Amélie par hasard dans le bus du retour. Décidément, le destin voulait nous réunir. Elle avait pensé exactement la même chose que nous concernant cet endroit magnifique.
Après être rentrés en ville, nous nous sommes de nouveau arrêtés chez le glacier pour prendre une petite glace. Elles étaient tellement bonnes !
Petite soirée en amoureux
Et le soir, nous sommes allés dans un restaurant italien. Ça faisait un moment que j’avais envie de manger un risotto. J’ai goûté pour la première fois un risotto à la citrouille (ils aiment bien la citrouille ici) et c’était plutôt bon. Benjamin, lui a pris une bonne salade salée-sucrée.
L’ambiance du restaurant était sympa. Bougies sur les tables, guirlandes de lanternes, guitariste qui jouait de belles chansons en chantant… Un brin romantique. De quoi terminer en beauté notre visite des chutes d’Iguazu.
Nous sommes rentrés rassasiés et heureux de cette découverte. Allez, vite ! Au lit… Car demain est autre jour, et nous partons pour Buenos Aires…